Rosa Bonheur et sa famille : trois générations d’artistes
Expositions
7 avril – 27 juillet 2016
Rosa Bonheur et sa famille : trois générations d’artistes
Rosa Bonheur et sa famille : trois générations d’artistes
Musée - Salon vert et salle 1
Rosa Bonheur et sa famille : trois générations d’artistes

Organisée par le musée national de Port-Royal des Champs et la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, avec le soutien du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux et la participation des Amis de Rosa Bonheur..

Commissaires

Chloé Ariot, conservatrice
Philippe Luez, directeur du musée de Port-Royal

Autour de l'exposition

Conférences

Jeudi 2 juin 2016, à 20h30
Rosa Bonheur et la peinture de paysage
Marie-Thérèse Caille, ancienne conservatrice de l'Auberge Ganne à Barbizon
Magny-les-Hameaux, Maison des Bonheur

Dimanche 5 juin 2016, à 15h00
Rosa Bonheur, un pinceau sans frontières
Eliane Foulquié et Mireille Orceau, Amis de Rosa Bonheur
Magny-les-Hameaux, Maison des Bonheur

Mercredi 15 juin 2016, à 20h30
Rosa Bonheur et la science
Bernard Denis, ancien professeur à l'école vétérinaire de Nantes
Musée de Port-Royal, Salon vert

Concerts

Dimanche15 mai 2016, à 15h00
Debussy, Fauré, Chausson
Ensemble La Loingtaine
Site de l’abbaye, Salle Gazier

Dimanche 3 juillet 2016, à 17h00
Ravel, Debussy
Quatuor Zaïde
Site de l’abbaye, Salle Gazier

7 avril – 27 juillet 2016

Rosa Bonheur et sa famille : trois générations d’artistes

ACTUALITES

Entre1860 et 1930, le village de Magny-les-Hameaux fut habité par de nombreux artistes, parmi lesquels les membres de la famille Bonheur pendant trois générations.

Rosa Bonheur, Etude d'arbre, Fontainebleau, château © RMN-Grand Palais (Château de Fontainebleau) / Adrien Didierjean

Auguste Bonheur (1824-1884), avait racheté l’ancien presbytère de Magny-les-Hameaux, aménagé quelques années auparavant en atelier par le peintre paysagiste et animalier Bascassat. C’est là que les frères et sœur de Rosa Bonheur, Auguste, Isidore et Juliette, travaillant en étroite collaboration, produisirent une œuvre importante, tant peinte que sculptée, que l’exposition propose de redécouvrir.

Leur sœur Rosa avait été primée au salon de 1848, et lancée par la commande du Labourage nivernais (salon de 1849) et le succès de son Marché aux chevaux (salon de 1853). D’aucuns voulurent voir en elle l’héritière spirituelle de Brascassat. Si elle déclara renoncer à la sculpture en faveur de son frère Isidore, elle l’accompagna dans la réalisation de plusieurs commandes. Sa sœur Juliette utilisa plusieurs dessins de Rosa pour ses propres peintures et gravures. «L’entreprise» Bonheur prit alors une place singulière en fournissant les modèles de plusieurs pièces commercialisées par leur beau-frère Hippolyte Peyrol et en permettant la diffusion de leurs œuvres peintes par Goupil.

Une génération plus tard, Raymond Bonheur (1856-1934), musicien aujourd’hui oublié, réunit autour de lui à Magny un cénacle d’écrivains, dont André Gide, et de musiciens, dont Claude Debussy, et contribua à faire de la maison de Magny un pôle important de la vie artistique à l’ouest de Paris.

Auguste Bonheur, Chevaux dans une prairie, Magny-les-Hameaux, Hôtel de ville

Présentée pour la première fois au musée national de Port-Royal des Champs, l’œuvre peinte et sculptée des différents membres de la famille Bonheur, fait revivre la colonie d’artistes de Magny au XIXe siècle, en marge des écoles de Barbizon et de Cernay. Cette exposition interroge les conditions de la production artistique dans l’ouest parisien dans la seconde moitié du XIXe siècle, et les recherches stylistiques autour de la peinture de paysage, de la tradition du paysage italien encore vivante dans l’œuvre de Léon Fleury et appliquée aux paysages de la Seine-et-Oise, aux premières tentatives de représentations prises sur le vif ou en plein-air.

Organisée avec le soutien des Amis de Rosa Bonheur, cette exposition permettra de découvrir un grand nombre d’œuvres inédites aujourd’hui conservée dans plusieurs collections particulières.

Catalogue

Textes : Philippe Luez, Chloé Ariot, Stéphane Coviaux

Paris, Editions de la RMN-GP, 2015, 112 p.